archive | ELECTIONS RSS pour cette section

Photo à MACRON sur le bulletin de vote de Mohamed

Ci-dessous un exemplaire des bulletins de vote des candidats EN MARCHE aux dernières législatives.

C’est une ignoble tricherie.

BULLETIN VOTE LAQUILA 2

Combien d’électeurs ont glissé un bulletin de candidats « En Marche » dans l’urne, simplement parce que la photo du premier magistrat de France apparaissait sur les bulletins de votes desdits candidats ?

Macron n’est donc plus le président de tous les Français, au dessus de la mêlée ? Il n’est plus, non plus président d’un mouvement politique. Sa photo n’avait donc rien à faire sur des bulletins de votes, contrairement à ce qu’à accepté la commission de propagande des élections législatives.

Cela  a prêté à confusion et a trompé un grand nombre d’électeurs. Sans cette ruse, Macron n’aurait pas eu la majorité absolue.

Quand aux élus LR, ils sont tellement soulagés face à leur score inespéré qu’ils n’envisagent pas de contester l’élection, même dans les circonscriptions où ils ont perdu d’une poignée de voix: « Un tien vaut mieux que deux tu l’auras. » Ils craignent d’être encore plus laminés lors de nouvelles élections qui suivraient une invalidation ou une annulation des législatives.

De plus il y aura un groupe LR / UDI favorable à Macron au Parlement.

Voir ci-dessous le bulletin de vote du candidat « En Marche » dans la 11 ième circonscription des Bouches du Rhône. Le candidat LR à perdu d’une poignée de voix, mais ne contestera pas l’élection. Ordres de Paris !!

BULLETIN VOTE LAQUILA 2

Petites gens, vous avez le choix entre la peste ou le choléras !

Lettre ouverte d’une électrice dépitée des Républicains à François Fillon

Votre appel explicite à voter pour le candidat d’en Marche constitue pour moi un point de rupture définitif et irréversible.

Marie Girard-Soppet

Monsieur,

Fidèle électrice de la droite républicaine depuis de très nombreuses années, j’ai suivi, au fil du temps, les aléas, les vicissitudes et les turpitudes du parti auquel je n’ai cependant jamais cessé d’apporter ma voix. Ainsi, des mandats présidentiels inutiles et coûteux d’un Jacques Chirac, à celui, bling-bling et manqué, d’un Nicolas Sarkozy, en passant par les luttes intestines et destructrices qui ont opposé de nombreux responsables de vos instances nationales, rien n’aura été épargné aux militants d’un mouvement qui n’a cessé de se décrédibiliser et de se ridiculiser.

Pourtant, cette année encore, malgré le climat délétère qui n’a cessé de régner autour de votre candidature à la présidence de la République, et le spectacle affligeant de votre entourage immédiat qui s’est caractérisé par son manque d’engagement, de détermination et de loyauté, j’avais décidé, avec les 7.200.000 votants qui se sont portés sur votre nom, d’apporter mon soutien à votre projet présidentiel. Je pensais, en effet, que l’intérêt de la France devait l’emporter sur toute autre considération, et que seules devaient être prises en compte les compétences et l’envergure politique de notre prochain Président.

Malheureusement pour notre famille politique, les Français en ont décidé autrement. Ils ont souhaité que le choix final s’opère entre M. Macron, successeur de François Hollande, et Mme Le Pen, dirigeante du Front national.

Ce résultat, décevant s’il en est, est en grande partie dû à ceux et celles qui vous ont abandonné, choisissant en toute conscience, souvent par intérêt personnel, de livrer une nouvelle fois notre pays à la gouvernance probable d’une gauche qui nous a menés à la faillite.

Fidèle à mes idéaux, et respectueuse de l’engagement politique qui paraissait être le vôtre, j’aurais pu comprendre et accepter cette nouvelle désillusion électorale. Mais votre choix pour le second tour de l’élection présidentielle et votre appel explicite à voter pour le candidat d’En Marche ! constituent pour moi un point de rupture définitif et irréversible.

En effet, comment justifier une telle décision après avoir passé, à juste titre, plusieurs semaines à critiquer le programme d’Emmanuel Macron, programme qui ne peut que conduire la France au désastre politique et économique ? Comment, les yeux dans les yeux, inciter vos électeurs à reporter leurs voix sur celui qui constitue l’archétype de la dissimulation et du mensonge politique ? Comment, enfin, renier par ce seul choix tous vos engagements passés, sinon au nom de la préservation des intérêts d’une caste qui vous est manifestement plus chère que l’avenir de notre pays ? Votre seule volonté à faire obstacle à Marine Le Pen et au Front national ne saurait justifier cette trahison de vos électeurs. Même Jean-Luc Mélenchon, fidèle, lui, jusqu’au bout à ses convictions, n’a pas pris une telle décision.

Monsieur Fillon, je me suis gravement trompée sur votre compte, et en toute conscience et sans colère, je vous l’affirme aujourd’hui, ni vous ni votre camp n’aurez jamais plus mon suffrage. Et pour le second tour de cette élection de tous les dénis et les renoncements, je donnerai ma voix au parti des patriotes de Marine Le Pen, seul susceptible dorénavant de procéder au redressement de la France.

En espérant ne plus jamais vous revoir dans le paysage politique français, je vous prie de recevoir mes salutations distinguées.

Une électrice dépitée.